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Recherche par lecteur : Nicole Chillier-Duchatel

47 résultats. Page 2 sur 3.

Durée:10h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24389
Résumé: La Russie au lendemain de l'abolition du servage. Les pères : bienveillants, un peu fatigués, sceptiques, mais convaincus qu'une bonne dose de libéralisme à l'anglaise résoudra les problèmes d'un pays encore médiéval. Les fils : sombres, amers, désespérés avant l'âge, haïssant toute idée de réforme, ne croyant qu'à la négation, au « déblaiement », à la destruction de l'ordre.
Durée:6h. 23min.
Genre littéraire:Sciences/technologie
Numéro du livre:24925
Résumé: Des informations pour vivre en ville en harmonie avec son chien.
Durée:13h. 27min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:21799
Résumé: La Seconde Guerre mondiale ne cessera jamais de se révéler dans toute son horreur. Derrière les faits d'armes, les atrocités du champ de bataille et les crimes monstrueux perpétrés à l'encontre des civils, se cache une autre réalité. Celle de milliers de femmes russes envoyées au front pour combattre l'ennemi nazi. Svetlana Alexievitch a consacré sept années de sa vie à recueillir des témoignages de femmes dont beaucoup étaient à l'époque à peine sorties de l'enfance. Après les premiers sentiments d'exaltation, on assiste, ou fil des récits, à un changement de ton radical, lorsque arrive l'épreuve fatidique du combat, accompagnée de son lot d'interrogations, de déchirements et de souffrances. Délaissant le silence dans lequel nombre d'entre elles ont trouvé refuge, ces femmes osent enfin formuler la guerre telle qu'elles l'ont vécue. Un recueil bouleversant des témoignages poignants.
Durée:8h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21222
Résumé: " Oui, ce fut bien une Apocalypse, au sens originaire de l'expression, une révélation de notre monde, que ce terrible spectacle du 11 septembre 2001. Mais comme toutes les révélations antérieures, la lumière qui s'en dégagea était bien trop crue, dans un premier temps, pour nous livrer autre chose qu'elle-même... La pénombre qui s'abattit sur Manhattan s'est aujourd'hui dissipée. L'émotion s'est estompée, comme les images d'un Wall Street dominateur soudain réduit en cendres. Mais sommes-nous plus lucides pour autant ? Les mois ont passé, et il faut maintenant essayer de penser ce nouveau monde. J'ai mêlé ici les intuitions et la connaissance. Le temps de l'hypothèse et le temps de l'Histoire. Je veux donner une boussole à ceux qui savent que la planète ne s'arrête pas aux frontières de l'Hexagone, ni aux étroits parapets de la vieille Europe. "
Durée:4h. 16min.
Genre littéraire:Pratique/cuisine/alimentation
Numéro du livre:23331
Résumé: Du sulfureux artichaut, apprécié à la Renaissance pour ses vertus aphrodisiaques et adoré de Sigmund Freud, à l'exotique topinambour, Evelyne Bloch-Dano nous raconte le destin des favoris du marché comme des oubliés du potager. Elle nous apprend à goûter en connaissance de cause. Car manger un légume, c'est assimiler une partie de l'histoire du monde… De ses cours goûteux et de ses leçons gourmandes, elle a tiré un livre, dont Colette eût raffolé, qui […] conduit par le potager à l’enfance de la littérature et célèbre la démocratie du plaisir. Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.
Durée:8h. 51min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:23196
Résumé: Égérie et interprète de compositeurs comme Berlioz, Gounod, Meyerbeer, Massenet ou Saint-Saëns, la cantatrice Pauline Viardot (1821-1910) est une des légendes de l’art lyrique du XIXe siècle. Artiste lyrique, pianiste, organiste et pédagogue, elle fut aussi compositrice et parcourut l’Europe sans trêve, suscitant partout l’enthousiasme effréné des amateurs de bel canto. Àtravers les échanges épistolaires de cette femme hors du commun, Michèle Friang fait entendre la voix unique de celle qu’on a souvent comparée à la Callas : «?Je déteste écrire un mot. Une fois que je m’y mets, j’envoie une petite portion complète de moi-même sous toutes les faces, et pour cela une feuille de papier ne me suffit pas?», précisait Pauline Viardot à l’un de ses correspondants?; tandis qu’à un autre elle promettait : «?Jamais je ne vous dirai que la stricte vérité, sans restriction ni exagération. Si je me trompe par hasard, c’est que je me serai trompée moi-même.?» En suivant le parcours de celle qui fut l’amie de George Sand, Clara Schumann, Eugène Delacroix, Charles Gounod, Franz Liszt, Richard Wagner, et bien sûr Ivan Tourguéniev, si intimement mêlé à la vie de son couple, le lecteur découvrira avec délice tout ce qui fut l’univers intellectuel et artistique de l’époque.
Durée:5h. 3min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:22990
Résumé: Vieillir, est-ce le naufrage annoncé ? En rompant radicalement avec le ton pathétique de cette prédiction, Claude Olievenstein livre dans cet ouvrage une méditation lucide et émouvante sur la vieillesse, marquée par la peur du temps qui passe, d'autant plus intense qu'il faut apprivoiser la pensée de la mort. Toutefois, vieillir est aussi la reconquête d'une liberté que l'on croyait perdue ; liberté de jouer avec le temps et de goûter les instants de pure vacuité ou d'oisiveté que ceux qui sont dans la force de l'âge n'arrachent que péniblement à une vie rythmée par le travail. Instant privilégié d'une métamorphose, la vieillesse est à la fois évocation des sensations du passé et immersion dans les impressions du présent. Elle est découverte d'une plénitude sensible. Loin de l'univers de la drogue (Il n'y a pas de drogués heureux), le docteur Olievenstein nous invite à saisir les nuances de la réalité et à les apprécier avec la ferveur de ceux qui savent combien il est urgent de suspendre le temps.
Durée:20h. 59min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:23533
Résumé: Jacques-Emile Blanche, fils du célèbre docteur parisien Émile Blanche, fut l'admirable portraitiste des grandes figures du XXe siècle: Proust, Joyce, Stravinski et tant d'antres... L'approcher, c'est découvrir l'œuvre multiforme d'un écrivain, d'un mémorialiste et d'un critique de son temps, attentif à toutes les inventions artistiques et littéraires, et même aux avant-gardes. Sa curiosité le pousse à s'intéresser particulièrement au monde anglo-saxon. Ses relations sont. innombrables: Virginia Woolf, Henry James, D. H. Lawrence, Thomas Hardy, George Moore, James Joyce avec lequel il s'entretient longuement. Il peint les visages d'hommes encore inconnus: Proust, Gide, Barrès, Couteau, de femmes aussi: Colette, Anna de Noailles. Certains reviendront sous son pinceau, d'autres s'y ajouteront: Mallarmé, Valéry, Claudel, Bergson, Rodin, Max Jacob, Maurice, Montherlant, Giraudoux, Morand, Drieu La Rochelle, Radiguet, René Crevel... Des musiciens: Debussy, Poulenc, Darius Milhaud, Arthur Honegger. Des danseurs enfin: Nijinski, Ida Rubinstein. Blanche fut aussi un peintre de paysages de Normandie ou d'Angleterre et d'atmosphères d'intérieurs, qui révèlent les nombreuses facettes de son talent. Dans cette première biographie très documentée et richement illustrée, qui s'appuie notamment. sur le journal inédit de Blanche ainsi que sur sa correspondance, Georges-Paul Collet. fait revivre cette vie hors du commun, marquée par la rencontre de géants de la littérature.
Durée:22h.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:23501
Résumé: Tout le monde croit connaître Catherine Clément. Chacun est capable d'évoquer à son sujet sa passion pour l'Inde, ses romans philosophiques, ses années d'enseignement et de journaliste, ses missions aux affaires étrangères qui l'ont menée, avec son compagnon ambassadeur, aussi bien à Vienne et à Delhi qu'à la découverte de l'Afrique, sa fréquentation des sphères de la psychanalyse, mais cet inventaire paraît déjà aussi désordonné qu'incertain, aussi sommaire que réducteur. En vérité, personne ne connaît Catherine Clément. Voilà ce qui apparaît d'emblée à la lecture de ses mémoires. A travers ses rares récits autobiographiques (dont Cherche Midi, Stock, 2000), ses lecteurs ont approché son enfance de petite fille juive française, mais jamais Catherine Clément avant la publication de ce livre n'aura dévoilé tant de secrets, de souvenirs enfouis, de mystères jamais élucidés. De sa complicité fraternelle aux amitiés éternelles, on la découvre jeune enseignante, engagée au parti communiste ou proche de certains politiques, parmi lesquels deux présidents, Jacques Chirac et François Mitterrand. On lira avec une émotion très particulière les portraits qu'elle trace de ses grands maîtres, Jankélévitch, Lacan, Lévi-Strauss ou ceux de personnages tels que Roland Barthes ou Jean-Paul Sartre. Au final, on n'obtiendrait que le parcours hors norme d'une intellectuelle si ce livre de mémoires d'une femme de soixante-dix ans n'était pas avant tout par son écriture, sa liberté, ses incorrections, ses indiscrétions, son humour, sa tendresse et son absence totale de complaisance, la vie même.
Durée:11h. 28min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:23469
Résumé: Fécondation in vitro, diagnostic préimplantatoire, grossesses hors normes, mères porteuses, clonage humain : où sont les limites de la liberté en matière de procréation humaine ? Aujourd'hui, faire un enfant ne dépend plus seulement d'un homme, d'une femme et de leurs capacités naturelles de procréer. Dans bien des cas, la naissance est devenue une affaire complexe, où interviennent de nombreux tiers. Faut-il imposer des règles ? Au nom de quelles valeurs pourrait-il être légitime d'empêcher des femmes et des hommes adultes et raisonnables d'accéder à la possibilité d'avoir un enfant, et surtout d'avoir l'enfant qu'ils souhaitent ? Telles sont les questions qu'une philosophe, qui fut vice-présidente du Comité consultatif national d'éthique, et un médecin obstétricien, spécialiste de la reproduction humaine, ont voulu soulever et traiter dans ce livre.
Durée:1h. 22min.
Genre littéraire:Littérature érotique
Numéro du livre:23455
Résumé: Alberta Ruy-Sànchez est un explorateur du désir, élan qui tend vers l'inconnu, retombe, se renouvelle et conduit à l'image de la spirale ou des multiples du chiffre neuf. Inscrit dans le cadre d'une Mogador largement réinventée, ce texte est fait de notes sensuelles sur l'étreinte des amants, les mets, les jeux des lumières et des ombres ; la ville entière devient femme, maîtresse absolue qui ne s'offre que pour se refuser, ne se refuse que pour s'offrir. Et la prose sensuelle d'Alberto Ruy-Sànchez féconde à l'infini le vaste poème du monde réinventé.
Durée:9h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24515
Résumé: En 1989, l'ingénieur Joshua Hopper retrouve à New York un ancien ouvrier mexicain, seul témoin d'un chantier ferroviaire qui a englouti dans les années 1950 des sommes considérables, mobilisé des milliers d'hommes... mais qui n'a pas laissé la moindre trace. Le récit de Gris Bandejo entraîne Josh à Minas Blancas, une petite ville au sud de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Là, au seuil du désert, l'ingénieur français Georges Bernache et sa femme Florence, une Américaine, ont dirigé les opérations sans qu'un pouce de rail soit posé. Pourtant les ouvriers n'ont cessé d'affluer : pendant des années, ils ont creusé sous terre un tunnel destiné à les conduire aux États-Unis. Joshua découvre peu à peu la vie de ces deux expatriés, isolés avec leurs enfants au milieu d'une foule mexicaine qui les fascine et les inquiète. Entre les murs du jardin des Bernache, miracle de verdure dans ce paysage pierreux, leur fille Suzanne et leurs jumeaux grandissent avec bonheur sous le regard de l'aîné, Nino, enfant adopté aux airs de dieu aztèque. Mais bien qu'ils soient complices de l'entreprise des clandestins, Georges et Florence savent aussi qu'elle risque à tout moment de les détruire. Dans ce roman sensible et puissant, l'histoire d'une famille se mêle à l'épopée des migrations modernes.
Durée:8h. 54min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:24502
Résumé: Cet ouvrage a été rédigé pour un public très large : • Les personnes atteintes de maladie cancéreuse au premier chef, bien sûr. Nous espérons qu'elles trouveront dans ces pages certaines réponses à leurs questions, qu'elles comprendront mieux cette maladie compliquée mais, surtout, que cette lecture sera l'une des clés pour instaurer un dialogue avec les soignants. • Les familles et amis des personnes malades qui souhaitent mieux comprendre la maladie pour mieux soutenir leur proche dans cette épreuve. • Les soignants, qu'ils soient infirmier(ière)s, psychologues, diététiciens, ambulanciers, aides-soignants ou médecins. Nous espérons que cet ouvrage leur apportera certaines connaissances et sera, là aussi, source de discussion et de soutien des patients. • Les étudiants du monde de la santé enfin, qui pourraient trouver ici une approche certes non académique de la maladie mais proche de la réalité et du quotidien de la personne malade.
Durée:14h. 3min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22689
Résumé: " Je voulais me faire exister pour les autres en leur communiquant, de la manière la plus directe, le goût de ma propre vie : j'y ai à peu près réussi ", estime Simone de Beauvoir (1908-1986) dans Tout compte fait, au terme d'une entreprise autobiographique sans équivalent dans son siècle. Fut-elle toujours fidèle à cette volonté ? Manifesté dès l'enfance, son appétit de vivre, de lire et d'écrire aura poussé l'auteur du Deuxième Sexe à accueillir l'ambiguïté, la contradiction, parfois même la duplicité comme autant d'expériences de soi. Jusqu'au dégoût lorsque, à l'approche de la vieillesse, Sartre lui-même vint à lui manquer : n'était-il pas son lecteur capital ? Avec leurs miroirs déformants, leurs trompe-l'œil, leurs faux espoirs et leurs désespoirs, les textes de Beauvoir sont une matière vivante arrachée à " cette mine d'or [...], toute une vie à vivre ". Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Le projet d'une œuvre - vie, insiste Jean-Luc Moreau dans ce récit d'un combat mené depuis l'adolescence pour opposer le " goût de soi " aux stéréotypes. Et si Beauvoir tout entière était bien dans ses livres ? A notre époque d'identification aux images et d'uniformisation du goût, se pourrait-il qu'ils redonnent sens et actualité à l'existentialisme ? C'est tout l'enjeu de ce portrait biographique, qui place Simone de Beauvoir à l'épreuve d'elle-même et face aux exigences de sa liberté.
Durée:13h. 36min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:22079
Résumé: " Comment vous portez-vous, ma bonne ? " Des mille et cent lettres qu'a laissées l'inoubliable Marquise, telle semble être l'une des formules qui ressort sans cesse, quand elle harcèle sa fille de ses conseils avant de lui infliger le récit de ses " vapeurs ". Yves Pouliquen, grand médecin d'aujourd'hui, signe un portrait original de Marie de Sévigné, mais aussi de tous ses proches : l'énigmatique Françoise, sa fille, son gendre aux assiduités excessives, son fils en proie, lui, aux pannes amoureuses, et aussi son subtil cousin Bussy-Rabutin ou encore le toujours chagrin La Rochefoucauld et la souffreteuse Mme de La Fayette qui mêlèrent leur douleur dans l'illusion d'un amour. Entre saignées, purges, séjours aux eaux, potions, décoctions et remèdes de charlatans, on y croise quelques maîtresses de Louis XIV, des duchesses contagieuses, et bien sûr de nombreux médecins dont Molière n'exagéra qu'à peine les travers et que Boileau, Racine, La Fontaine, Saint-Simon sans cesse évoquaient. Ce faisant, c'est un portrait psychologique intime de la Marquise qu'Yves Pouliquen nous offre, suivant pas à pas ses plaintes, ses peurs, ses émois. Au-delà du pittoresque, on redécouvre un siècle qui fut sans doute celui de l'esprit, mais surtout celui du combat avec les maux du corps. Et pour eux, il n'existait alors guère d'autre recours que la Fortune.
Durée:8h. 11min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:22476
Résumé: Placée dans le seul contexte économique, la vieillesse n'est plus envisagée qu'en termes de contraintes, de charges et d'inutilité. La grande défausse des Etats permet un véritable génocide gériatrique sans culpabilité, parce que lorsqu'on est vieux on doit mourir. Un génocide silencieux perpétré grâce aux incohérences et aux maltraitances qui font tous les ans plus de morts que la canicule. De la prise en charge défaillante des vieux aux urgences à l'hécatombe des mauvaises orientations, sans parler des euthanasies, " tellement courantes, dit un médecin, que pour s'en convaincre il suffit d'aller dans les hôpitaux ", tout contribue à accélérer leur fin. Ceux qui survivent à l'hôpital se retrouvent dans des maisons de retraite inadaptées à leur prise en charge. Abandonnés sans soins dans des établissements sous-dotés en personnel, les vieux dénutris, sous-médicalisés et surmédicamentés ne font pas long feu. La justice ne condamne que rarement ces " dysfonctionnements institutionnels ". La vie d'un vieux, au pire, ça vaut deux ans avec sursis. L'Etat se désengage d'autant plus volontiers du problème qu'il veut privatiser le secteur. Reste à savoir à qui profite le crime...
Durée:10h. 7min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22377
Résumé: " L'homme Keynes est fascinant. Peut-être encore plus grand que l'œuvre. c'est une permanente alchimie des contraires : l'objecteur de conscience qui sert son pays en guerre, le marginal de Bloomsbury qui s'installe au cœur de l'establishment ; le grand bourgeois élitiste qui devient la coqueluche des gauches du monde entier ; le dandy homosexuel qui épouse une des danseuses les plus courtisées de l'époque ; l'antisémite séduit par les Juifs ; le germanophile atlantiste ; le spéculateur qui se méfie des marchés ; l'esthète qui se consacre aux disciplines les plus austères ; l'intellectuel qui se rêve homme d'Etat ; le conseiller qui se veut homme d'action... Il existe autant de Keynes qui, pourtant, n'en forment qu'un seul : c'était, pour reprendre le mot qu'il emploie à l'égard de Freud, une sorte de diable. "
Durée:10h. 2min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:22356
Résumé: Fort de la sagesse bouddhiste, le Dalaï-Lama commente les Evangiles et interprète le cœur de la révélation chrétienne. Tout en soulignant les convergences exceptionnelles des deux traditions, il marque aussi les différences et les points de séparation. Ce dialogue interreligieux révèle un immense potentiel d'enrichissement mutuel, surtout dans le domaine de l'éthique et de la pratique spirituelle. Une leçon de compassion, de méditation et de tolérance.
Durée:4h. 50min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:26456
Résumé: Au commencement était la grossesse, le ventre rond, empli de vie, gros de promesses. Mais aussi d'appréhensions, de réflexions, de souvenirs... Car l'attente de l'heureux événement engendre une foule de sentiments et de mouvements contradictoires et c'est pour les futurs parents l'occasion, souvent, de faire le point sur leur propre existence. Au début est un roman de femmes écrit par un homme, qui nous entraîne dans l'infini mystère de la gestation : telle n'y avait pas songé et puis c'est arrivé ; telle autre a dû avoir recours à la fécondation in vitro ; telle autre encore en aurait sans doute voulu mais se voit confrontée aux réticences de son partenaire. A ce choeur féminin se mêle la voix d'un père qui recourt à une mère porteuse. Treize tendres aventures pleines de suspense, d'humour et d'amour.
Durée:16h. 30min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:21029
Résumé: Lucidité, intégrité, courage - tels sont les traits du caractère d'Elena Bonner qui lui permirent de vivre et de lutter aux côtés de son mari Andreï Sakharov, figure de proue de la dissidence en U.R.S.S. Et si le récit de cette femme hors du commun, que l'on appelle, depuis la mort de son mari en 1989, " la dernière conscience de la Russie ", a déjà été traduit en plusieurs langues, c'est qu'il est beaucoup plus que de simples souvenirs. Née en 1923 en Asie centrale, d'origine juive par sa mère et arménienne par son père, Elena Bonner grandit à Leningrad et à Moscou : ses parents sont des bolcheviks de la première heure, de fervents communistes, et son père occupe un poste important dans la nomenklatura du Komintern. Au cours d'une enfance privilégiée, tandis que le pays est plongé dans la misère, la famine et la répression, la petite Elena côtoie des grands noms du communisme russe et international, Kirov, Togliatti, la Pasionaria ou le fils de Tito. Mais cette vie prend fin en 1937 avec l'arrestation de ses parents. Leur père fusillé, leur mère envoyée dans un camp, Elena et son frère, " étranges orphelins ", sont recueillis par leur grand-mère maternelle, une femme courageuse attachée aux valeurs traditionnelles que la révolution s'est employée à détruire. Cette autobiographie couvre les quatorze premières années de la vie d'Elena Bonner, mais de fréquentes incursions dans des époques plus tardives (la guerre, la mort de sa mère qui a déclenché ces souvenirs, sa vie avec Sakharov) lui donnent une dimension plus vaste. Ces pages vivantes et concrètes nous plongent dans une époque - les années vingt et trente - et un milieu - l'intelligentsia révolutionnaire, devenue classe privilégiée, puis décimée par les purges. Mais ce livre est surtout une passionnante saga familiale dominée par trois fortes personnalités : Elena, sa grand-mère et sa mère. Les hommes disparaissant dans le courant de l'histoire, ce sont les femmes russes qui transmettent les valeurs et se repassent le flambeau au fil des générations - flambeau de la lucidité, de l'intégrité, du courage...